Le cerveau cuisinier : Petites leçons de neurogastronomie

QUAE, janvier 2022

Activité essentielle pour la survie, se nourrir mobilise de multiples fonctions de l’organisme. Fonctions motrices pour se procurer les denrées, les amener à la bouche, les mastiquer et les avaler. Fonctions sensorielles pour reconnaître et évaluer la nourriture. Fonctions du tube digestif : enzymatiques, motrices, sensorielles, neuroendocrines. Et, en maître de cérémonie, le cerveau qui collecte les informations corporelles et en fait la synthèse. Il commande l’acte de manger et sa cessation. C’est le cerveau qui régule les heures des repas, c’est lui qui orchestre les relations entre les différents organes du corps, bien au-delà de ceux de la digestion. C’est encore lui qui forme et engrange les images sensorielles des aliments, et qui apprend la façon de les manger. C’est ainsi que se déterminent nos choix alimentaires, mais aussi leur valeur, non seulement nutritionnelle mais aussi symbolique et culturelle, jusqu’à l’appréciation esthétique pour la haute gastronomie. Ce livre brosse un tableau de nos connaissances actuelles en neurophysiologie de l’alimentation, en le resituant dans le contexte social, économique, culturel et artistique de notre société : c’est ce qu’on appelle la neurogastronomie.

Auteur en dédicace : Roland SALESSE
Dimanche 11 septembre de 10 h à 19 h.